Né et élevé à Kitchike, Pierre Wabush (incarné par le comédien Charles Bender) a hérité d’une destinée peu commune. La quarantaine, sans enfant, sans profession, sans talent particulier, il est devenu le paria de sa communauté après avoir fait éclater un scandale qui exposa la corruption du chef de Kitchike. Du jour au lendemain, le cercle social de Wabush s’est refermé à double tour, son univers s’est cloisonné ; à part les visites occasionnelles de son ami d’enfance, Jakob Paul (René Rousseau), ses histoires plus ou moins assumées avec la conjointe de ce dernier, Sophie Tooktoo (Émily Séguin) et quelques rendez-vous nocturnes avec Lydia Yaskawich (Marie-Josée Bastien), une mère monoparentale qui rêve de quitter la réserve. En fait, sa seule fréquentation régulière est celle qu’il entretient avec Noé Saint-Ours (Marco Poulin), le farceur de Kitchike, alias vieux fripon, alias vieux sorcier … autrement dit Trickster. Après avoir consommé une substance intoxicante offerte par Noé Saint-Ours, Pierre Wabush se réveille dans un no-man’s land encore pire que la réserve.

N’ayant pu être jouée devant public en avril dernier, en raison de la pandémie, la pièce L’enclos de Wabush a fait l’objet d’une captation vidéo intégrale. La projection sera suivie d’une discussion entre des membres de l’équipe artistique de la pièce et le public.

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