Le site des Projets éphémères a été adopté par des pluviers kildirs et est devenu une aire de nidification : faisons attention à leur habitat!
Le pluvier kildir nidifie au sol sur des cailloux. Il est relativement solitaire et il n’est rarement (voire jamais) vu en grands groupes.
Le pluvier kildir cherche sa nourriture dans l’herbe courte et sur la terre nue. L’une de ses grandes faiblesses est qu’il ne peut pas grimper aux arbres.
🎶 Ses cris insistants et perçants révèlent sa présence. Sa voix est aigüe et stridente.
On l’entend souvent chanter un di-yi, tyi-I diou diou ou ti-diou (que l’on associe à «kildir», d’où son nom). Le chant en parade que l’on peut entendre plus tôt au printemps est un dididir dididir… répété rapidement.
Mais, nul besoin de vous approcher trop près pour apprécier son chant et son comportement. Il est d’ailleurs recommandé de conserver une distance de 10 à 30 mètres avec les pluviers kildirs.
Référence sur les chants :
La protection des aires de nidification des pluviers kildirs est prévu dans la Loi sur la convention des oiseaux migrateurs (LCOM). On peut notamment y lire :
«Si des nids contenant des oeufs ou des oisillons d’oiseaux migrateurs sont repérés ou découverts, toutes les activités perturbatrices à proximité du site de nidification doivent être arrêtées jusqu’à ce que la nidification soit terminée.»
La période d’application de la Loi : avril à août
Tout nid trouvé devrait être protégé à l’aide d’une zone tampon appropriée à l’espèce, à l’intensité du dérangement et au type d’habitat avoisinant, et ce, jusqu’à ce que les oisillons aient naturellement quitté les environs du nid.
Pour obtenir plus d’information sur la Loi canadienne, visitez le site du gouvernement.
Le dérangement fait référence aux activités (humaines, notamment) qui peuvent perturber la période de nidification du pluvier kildir (et des autres oiseaux migrateurs). Par exemple, les jardiniers consciencieux et les jardinières consciencieuses sont considérés comme des agents peu perturbants. À l’autre extrême, des bruits de chantier ou des chiens sans laisse sont considérés comme des agents très perturbants.